Histoire

Le commencement
La première fois qu’Agadir est cité c’est sous le nom Porto Meseguina et ce n’est qu’en 1510 que le nom d’Agadir el-abra est attesté et reconnu.

En 1505, Agadir est la spectatrice de l’arrivée des Portugais qui contrôlaient déjà les littoraux marocains. Agadir devient ce que l’on appelle comptoir c’est-à-dire un établissement de commerce fondé, jadis par les envahisseurs dans un pays étranger. Il fonde également une colline et nomme ce comptoir, « Santa Cruz do Cabo de Aguer » là où se trouvait le quartier de Founti, (du portugais « fonte » qui veut dire fontaine).

Agadir N’Ighir, tel fut le nom donné à Agadir issu du tachelhit «  le grenier fortifié de la colline » après la construction de la Kasbah en 1572 par Moulay Abdallah el-Ghalib. Et c’est en 1920 que le port d’Agadir sera créé sous le Protectorat français.

Dans les années 1930

Dans les années 1930, un centre-ville moderne commence à s’édifier, selon les plans des urbanistes Henri Prost, directeur du Service d’urbanisme du Protectorat, et de son adjoint Albert Laprade. Le tracé de la ville est celui d’un fer à cheval depuis le front de mer, jusqu’à l’avenue Lyautey, renommée depuis avenue du Général Kettani. Dans les années 50, le développement urbain se poursuit sous la direction du directeur du Service de l’urbanisme du Maroc, Michel Écochard.

Après 1950 et avec l’ouverture du nouveau port de commerce, la ville, très dynamique, se développe avec la pêche, les conserveries, l’agriculture, l’exploitation minière. Elle commence aussi à s’ouvrir au tourisme grâce à son climat et à ses hôtels.

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L’hôtel Marhaba dans les années 1950

De plus, à partir de 1952 et pendant plusieurs années, Agadir organise le Grand Prix d’Agadir, puis le Grand Prix automobile du Maroc.
En 1959, le port reçoit la visite du yacht de l’armateur grec Aristote Onassis et de son hôte, Winston Churchill.

En définitive, Agadir était en pleine croissance économique avant le désastre et avait une population de plus de 40 000 habitants.

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Agadir en 1960

Le tremblement de terre de 1960

Lorsque la Terre jette son dévolue sur l’Homme, elle ne fait que rappeler que seul la nature à un droit sur ce qui nous entoure. Notre Terre devient alors, le théâtre d’événements désastreux et c’est à ce moment là que l’on comprend qu’à tout instant tout peut s’arrêter. Pour plus d’information sur l’événement le plus dur qui est marqué Agadir: le tremblement d’Agadir le 29 février 1960, merci de suivre cette page.

Après 1960

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L’immeuble D

« La ville doit se reconstruire. » raconte l’architecte Mourad Ben Embarek. « Il fallait reconstruire la ville et le temps comptait pour chaque seconde. Un ami qui venait d’achever sa formation d’architecte avait entendu parler du séisme et il avait essayé de s’y rendre mais la nationale avait été détruite. Agadir était coupé du monde. » Il continue son récit en relatant comment Agadir a connu une architecture comme celle-ci : « Les Américains avaient fait un projet d’Agadir en Manhattan, des gratte-ciels de touts parts (…), les marocains avaient fait leur contre-projet d’un Agadir simple, blanc aux terrasses sur les toits et ils ont eu raison. Sans eux, Agadir n’aura pas été ce qu’elle est aujourd’hui ! ».

Agadir est ainsi devenu une grande ville (680 000 habitants en 2004), disposant d’un grand port avec quatre bassins : port de commerce, port de pêche et port de plaisance avec marina.
Agadir fut le premier port sardinier au monde dans les années 80, et possède une plage célèbre s’étirant sur plus de 10 km avec une des plus belles promenades de front de mer au monde.

Avec ses immeubles, ses larges boulevards fleuris, ses hôtels modernes et ses cafés de style européen, Agadir n’est plus une ville typique du Maroc traditionnel, mais c’est une cité moderne, active et dynamique, résolument tournée vers l’avenir.

Le tremblement de terre

Le tremblement de terre

  https://www.youtube.com/watch?v=Z_EgEKLkHPo Le tremblement de terre d'Agadir a eu lieu...

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